Ouest-France : La micro-crèche les Galopins fait sa rentrée

Le 1er septembre 2016

La rentrée est synonyme, pour les plus petits, d’une première séparation avec le cocon familial. Eliott, 7 mois, arrive tout juste à la micro-crèche des Galopins.

Eliott, petit Malouin de 7 mois, n’a pas eu besoin d’acheter le précieux cartable et pourtant il vit une véritable rentrée. Sa maman, Isabelle Lambin-Chabot, débutant une formation après son congé maternité a choisi, comme mode de garde, la micro-crèche des Galopins, sur le site de La Verrie. Une nouvelle aventure pour Eliott, où il va goûter à la vie en collectivité en s’éloignant de papa et maman.

Katell Baillargeau, Malouine et gérante des micro-crèches, raconte la rentrée des plus petits : « Du 15 août au 1er septembre, les familles sont invitées à vivre une période d’adaptation. Pour mieux apprendre à connaître le bébé, les professionnels écoutent ce qui fait sa vie. »

Accompagner l’enfant dans son évolution

Un véritable entretien pour parler des habitudes alimentaires, demander s’il utilise la tétine, s’il fait des allergies, cerner ce que bébé aime ou non, savoir s’il pleure beaucoup. Si le bébé a eu l’habitude d’être porté en écharpe, la pratique peut être également mise en place. « C’est une relation particulière avec l’enfant, cela se fait donc avec l’accord des familles et lorsqu’on ressent un réel besoin pour le bébé. La méthode est réfléchie en équipe et loin d’être banalisée. Les professionnels ont été formés par une sage-femme pour utiliser l’écharpe. »

À chaque étape de la vie des enfants, les parents peuvent ressentir l’angoisse de la séparation. Souvent l’arrivée chez l’assistante maternelle ou en crèche signifie la fin d’une période intense de bonheur avec le bébé et c’est aussi la reprise du travail pour la maman. « On les aide à franchir au mieux ce cap en essayant de les faire déculpabiliser. »

Maman de 5 enfants, Katell sait la résonance particulière que la rentrée symbolise pour les familles. La période d’adaptation est donc primordiale pour que la séparation se vive en douceur. « Le bébé vient d’abord sur un temps court d’1 h 30, puis une matinée, et enfin une journée. Lorsque les mamans allaitent, nous ne voulons surtout pas que l’arrivée en crèche et le retour au travail signent l’arrêt de l’allaitement. Nous avons certaines mamans qui, en accord avec leur entreprise, viennent nourrir leur bébé. »

Eliott, quant à lui, ne semble aucunement perturbé par son arrivée dans la structure. Il faut dire que ses frères avaient déjà emprunté le même chemin, de quoi le rassurer.